Rjvert bénéficie de la collaboration de collègues docteurs en sciences humaines et sociales, enseignants et chercheurs qui ont bien voulu accepter d’intégrer son comité scientifique.
L’objectif de ce comité scientifique est d’apporter un regard pluriel sur les séquences thématiques qui seront traitées dans les Cours Magistraux notamment en ce qui concerne leurs bibliographies. Le comité pourra également être consulté pour les interventions des chercheurs sollicitant l’université populaire dans le cadre des Conférences et communications.
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Liste des membres
Romain Cruse, Docteur en Géographie
Gérant d’une entreprise de géographie appliquée, Essayiste, Conférencier
Laboratoire, Institut Catholique Européen des Amériques (ICEA)
Son champ de spécialité est celui de la Grande Caraïbe, autour de la géopolitique globale et des relations internationales.
Auteur de la thèse L’Antimonde caribéen, entre les Amériques et le monde, il compte plus d’une trentaine d’articles publiés dans des revues à comité de lecture.
Ses principaux ouvrages :
- Le mai 68 des Caraïbes, Mémoire d’Encrier, 2018
- Une géographie populaire de la Caraïbe, Mémoire d’Encrier, 2014
Steve Gadet, Docteur en Langues et Littératures étrangères, Etudes anglophones
Maître de Conférence en Etudes anglophones, Histoire des Etats-Unis, à l’Université des Antilles
Laboratoire, Centre de Recherches Interdisciplinaire Lettres Langues Arts et Sciences Humaines (CRILLASH), équipe du CEREAP dirigée par le Professeur Dominique Berthet
Son champ de spécialité est celui de l’interculturalité entre les Etats-Unis et la région Caraïbe anglophone, les Africains-Américains, les mouvements religieux afro-diasporiques, les cultures urbaines et la notion d’empowerment.
Il est l’auteur de la thèse, La fusion de la culture hip-hop et du mouvement rastafari dans l’Amérique Anglophone.
Ses principaux ouvrages :
- Le Discours sur le néocolonialisme, Café Noir Editions, 2018
- A l’aide les cultures urbaines sont dans ma classe !, L ‘Harmattan, 2018
- Dieu et la race aux Etats-Unis : le pouvoir politique de l’église noire, L ‘Harmattan, 2015
Paméla Obertan, Docteure en Science politique et Droit international
Maîtresse de Conférences en Science politique à l’Université des Antilles
Laboratoire, Centre de Recherche en Economie et en Droit du Développement Insulaire (CREDDI)
Ses recherches portent actuellement sur les modèles de développement alternatifs pour les petits territoires insulaires dans un contexte de changement climatique à l’instar des pays de la Caraïbe. Dans ce cadre, elle étudie des pistes alternatives comme le développement de l’agriculture, particulièrement l’agro-écologie et la valorisation de la biodiversité. Elle participe en ce moment à un projet de recherche-action « Diagalim » avec plusieurs partenaires dont l’objectif est de relancer et de nourrir la dynamique autour de la production et la consommation durable en Guadeloupe via le prisme alimentaire, tout en élaborant des stratégies alimentaires et d’économie circulaire en Guadeloupe. Ses recherches portent aussi sur les stratégies utilisées par les acteurs placés en situation asymétriques pour faire entendre leur préoccupation voire apporter des changements normatifs.
Elle est l’auteure de la thèse, Les stratégies de contestation des pays en voie de développement face à l’universalisation du brevet sur le vivant.
Ses principaux travaux :
- « Les citoyens à la conquête du processus législatif : le cas de la Guadeloupe et la loi sur la biodiversité », dans Olivier Pluen et Valérie Doumengue, La démocratie entre exigence et faux semblant, Quel avenir ? Institut Varenne, 2018
- « La Guadeloupe, à la recherche d’un modèle de développement pour le XXIe siècle : la promotion de la souveraineté alimentaire une alternative viable ? » dans Pierre Yves Chicot, (dir.), La mutation des communes : quelle intercommunalité de projet ? pour quel développement territorial ?, L ’Harmattan, collection GRALE, 2016
- « Gagner de l’influence dans une négociation asymétrique : le cas d’une coalition de PVD au conseil des ADPIC de l’OMC » dans la Revue Études internationales, volume XLV, n° 3, septembre 2014, p. 399-424. Prix Paul Painchaud
Clara Palmiste, Docteure en Histoire et Civilisation
Maîtresse de Conférences en Histoire moderne et contemporaine à l’Université des Antilles
Laboratoire, Archéologie Industrielle Histoire Patrimoine/Géographie-Développement Environnement de la Caraïbe (AIHP-GEODE)
Ses champs de spécialités sont l’histoire du livre et de l’édition au XVIIIe siècle (Espagne, Europe, Amérique-latine) et l’histoire des femmes, du genre et du féminisme autour des associations, réseaux et sociabilités dans les colonies françaises d’Amérique à l’époque contemporaine.
Elle est l’auteure de la thèse La librairie sévillane dans la première moitié du XVIIIe siècle.
Ses principaux travaux :
- Le genre dans les mondes caribéens, Revue CLIO, Femmes, Genre, Histoire, 2019 en codirection avec la Professeure d’Histoire contemporaine Michelle Zancarini-Fournel
- « Le vote féminin et la transformation des colonies françaises d’Amérique en départements en 1946 », Revue en ligne Nuevo Mundo Mundos Nuevos, Actes du colloque international Femmes dans les Amériques, 2014 (disponible en ligne)
- « L’utilisation de la mémoire de l’esclavage dans les revendications des féministes guadeloupéennes (1918-1921) », Revue Sextant, n°24-25, Colonialismes, Editions de l’Université Libre de Bruxelles, 2008
Jessica Pierre-Louis, Docteure en Histoire moderne
Historienne, Chercheure indépendante
Laboratoire, Archéologie Industrielle Histoire Patrimoine/Géographie-Développement Environnement de la Caraïbe (AIHP-GEODE)
Ses travaux portent sur l’histoire sociale dans les sociétés coloniales racialisées de la Caraïbe. Ses recherches s’intéressent principalement aux libres de couleur, aux systèmes de catégorisations, au préjugé de couleur et au passing, particulièrement à la Martinique.
Elle est l’auteure de la thèse Les libres de couleur face au préjugé : franchir la barrière à la Martinique aux XVIIe-XVIIIe siècles.
Disponible en ligne avec le lien suivantSes principaux travaux :
- « La couleur de l’autre : l’altérité au travers des mots dans les sociétés coloniales françaises du Nouveau Monde (XVIIe-XVIIIe siècles) », dans Karine Bénac-Giroux (dir.), Poétique et politique de l’altérité. Colonialisme, esclavagisme, exotisme, Classique Garnier, 2019 (consultable en ligne)
- « Fortune et catégorisation des libres de couleur à la Martinique au XVIIIe siècle », Cahiers des Anneaux de la mémoire, n°17, Couleur et liberté dans l’espace colonial français début XVIIIe siècle – début XIXe, 2017 (consultable en ligne)
- Case-Pilote, Bellefontaine, Le Morne-Vert, Le Carbet, entre mer et pitons, H.C éditions, 2016 (consultable en ligne)
Jean-Pierre Sainton, Docteur en Histoire contemporaine
Professeur d’Université à l’Université des Antilles et Directeur de recherche
Laboratoire, Archéologie Industrielle Histoire Patrimoine/Géographie-Développement Environnement de la Caraïbe (AIHP-GEODE)
Spécialiste de l’histoire politique et sociale des Antilles françaises et de la Caraïbe, il a particulièrement analysé le XXe siècle et la décolonisation dans ces territoires en développant l’Histoire du Temps présent. Aujourd’hui directeur du programme REZO, il poursuit ses recherches sur les réseaux de sociabilités dans la société d’habitation tardive en Martinique et en Guadeloupe.
Il est l’auteur de la thèse Les Nègres en politique ; couleur, identités et stratégies de pouvoir en Guadeloupe au tournant du siècle.
Ses principaux ouvrages :
- La décolonisation improbable. Cultures politiques et conjonctures en Guadeloupe et en Martinique (1943-1967), Jasor, 2012
- Histoire et Civilisation de la Caraïbe (Guadeloupe, Martinique, Petites Antilles). Le temps des matrices : économie et cadres sociaux du long XVIIIe siècle, Tome 2, Karthala, 2012
- Couleur et société en contexte post-esclavagiste. La Guadeloupe à la fin du XIXe siècle, Jasor, 2009
- Rosan Girard. Chronique d’une vie politique en Guadeloupe, Jasor-Karthala, 1993